dimanche 29 août 2010

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http://twistakes.blogspot.com

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dimanche 2 mai 2010

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Vous m'excuserez mais j'ai la Google de bois.
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Arrête toi mamie, sinon j'te débranche.

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Je marchais entre les branches et les flaques d'eau jusqu'à ce que je baisse les yeux. Elles sont devenues marrons, d'un coup alors j'ai lâché un merde et j'ai continué. Je suis allée en haut de cette petite coline et je me suis assise. Quelques photos, deux, trois carrés de chocolat et deux cigarettes en plus. Comme si je découvrais j'avais les yeux grands ouverts. Et pour une fois, j'acceptais que le temps passe vite.
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samedi 1 mai 2010

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" Putain. Elle a un Iphone, un Vuitton, une clope au bec, un mec et .. douze ans. "
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mercredi 28 avril 2010

J'en pince pour toi.

Dernière soirée.

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Et puis les vacances ont pris fin. On a remit les réveils qui nous arrache les tympans. Alors on s'enfuit encore quelques minutes sous la couette. Et puis deux, trois et quatre réveils lundi matin. Et une première semaine qui s'achève avec les derniers contrôles, les premiers bac blancs et les shorts des trente degrés.
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samedi 24 avril 2010

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J'ai croisé je ne sais combien de visages connus. Mais non, j'étais là et j'ai fuis. Chercher l'issue, changer de trottoirs. Observer les cendres tomber et écouter les crépitements. Le crépitement des cendres, le crépitement de la musique au fond des oreilles. Les yeux partout comme les yeux gorgée d'eau. La gorge nouée et les mains cachées au fin fond des poches. La vie ne sourit pas à tout le monde puisqu'elle n'en a pas. Alors j'ai marché. J'ai parcouru les rues de long en large, toucher les vêtements du bout des doigts comme j'aime. Mais non, ça n'a rien fait. Mon visage était le même. Les pensées envahissantes ne s'en allaient pas non plus. Comme tout le reste. Ça nous tombe dessus, comme ça, comme si de rien n'était. Et ça ne s'en va pas.
On reste planté là comme si tout était déjà tracé. On arrive à sourire aux brouillons mais le resultat final est rarement plus plaisant. Alors on devient matérialiste. On s'accroche aux choses qui viennent et reviennent sans qu'on le demande. Mais surtout aux choses qui peuvent s'en aller, qui peuvent prendre de la valeur. Pas comme nous. C'est bien le seul domaine ou plus il y a de zéro plus notre sourire s'agrandit. On ne remet plus rien en question, on laisse faire les choses.

Et puis on se cherche un exemple comme on cherche une cigarette.
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jeudi 22 avril 2010

" Pourquoi t'as un briquet ? Tu fumes pas. - Eh alors, t'as bien une capotte toi. "

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Je soulève les feuilles, regarde dans mon étui, mais non. Elles étaient là, sur mon nez.
Alors j'me suis enfilée deux canettes de coca cola, une session à photoshoper et une autre à Youtuber.
J'ai plus qu'à aller fumer une clope sur le rebord de la fenêtre.
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vendredi 16 avril 2010

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I MUST ADMIT IT.
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Hier, tout près de lui.

Ne pouvoir se passer de cette présence, d'un regard indubitable posé sur une épaule, de tous ces rires discrètement glissés. Deux êtres qui s'enlacent et qui se serrent. Apprendre à tenir des promesses, avoir une raison d'être. Parce qu'il est pire qu'un pack de bonheur, pire qu'une source d'inspiration. Parce qu'on ne dira jamais assez qu'il est notre idéal, notre tout.
On commence par gribouiller et faire des esquisses. Et puis le titre d'une histoire, un incipit. Les méandres d'un passé partagé, les aubaines du présent et l'immaculé futur.
Un simple échange de maux pour mots.
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dimanche 28 mars 2010

J'ai pas du bouffer assez de merde pour encore chialer dans le dos des autres, la tête baissée.

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C'est comme si j'avais perdu la foi. En moi. En lui. Ce monde. Ce monde qui nous entoure, nous encercle, nous emprisonne. La musique qui me poursuit a chacun de mes faits et gestes, qui m'emplit de souvenirs, de remords. C'est dur. Dur de se cacher derrière une multitude de rires jaunes, de faux sourires. Et quand je vois tous ces gens prêts à courir partout, prêts à déplacer le monde pour quelque chose. Pour quelqu'un. Et même si les remords nous suit tous, j'aimerai être comme eux, comme ça. Au moins une fois.
C'est pas toujours facile d'être trop sensible et arrogante. Hautaine et sûre de soi. Heureuse et épanouie. J'aimerais. Moi qui pensais avoir mis la barre assez basse. Mais non, toujours pas assez. Alors on fait comme si. On sourit, on dit oui. Parfois on dit non. Alors on s'excuse, on recule, on fuit. On s'enfuit. Coincé entre deux pensées on tente tant bien que mal de faire le bon choix, prendre les bonnes décisions. On s'défoule, on part en courant. On part pour mieux revenir, on essaye. On écrit, on dessine. On rêve. On rêve un peu trop.
Et quand chaque chose que l'on aperçoit nous semble trop triste, on s'dit qu'il est trop tard.
Une fois sur deux on lache, on plaque. On abandonne tout mais surtout soi. Une fois sur deux on persévère. On s'arrache au monde pour en créer un nouveau.
Et cette petite bulle qui ne cesse de s'agrandir et qui s'adapte au périmètre de notre mal être. Cette bulle que l'on se construit du mieux que l'on peut et qui finit par être détruite, brisée. Il y a et il y aura toujours quelqu'un pour venir planter son épingle dedans. Comment pourrait on. Oui, comment pourrait on vivre sans alors que c'est comme si on naissait avec, qu'on grandissait à deux, là comme ça. Un jour, elle explosera. Alors on recommencera. Et on s'dira que c'est un cercle vicieusement infernal qui nous bouffe. Qui me bouffe.
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mardi 23 février 2010

Nil est morte.

 
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Il était 11h30. Coup de fil.
J'ai les yeux blindés, les joues inondées et le cœur qui fait des vrilles.
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Le tic tac de l'horloge d'à côté qui nous dis et nous re dis que le temps nous file entre les doigts. Alors on envoie une ribambelle de textos avec des petits sourires. On s'donne une heure, un lieu. On laisse échapper des rires juvéniles, on s'colle deux trois clopes aux becs et on marche. Quelques paroles en anglais que l'on chantonne, des airs de piano qui nous parcours le dos.
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mercredi 17 février 2010


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Une nuit blanche à tousser. Une nuit blanche à en avoir des abdos en béton et la voix rauque.
Un bus dans une heure et cinq minutes. Attendre derrière la porte de son cours d'italien, coincer ma main dans la sienne et filer sur la route, avec un air de musique qui nous transporte.
Jusque chez lui.
Ce soir on s'en va marcher sur les pavés du Vieux Lyon, quelques bouteilles , des fumées de cigarettes. Beaucoup de sourires, des regards décoiffés, des cendriers qui craquent, des bribes de conneries et boutades. Peut être que quelques shots et moins de tasses de café empêcheront la nuit blanche de reprendre le dessus. Qui rira bien, rira le dernier.
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" S'endormir à volant c'est très dangereux, s'endormir à vélo c'est très rare mais s'endormir à pied c'est très con. "
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mardi 16 février 2010

" Mi manchi, te e tuo sorriso. "

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Vendredi soir, vacances. Ou les dix-sept ans d'Inès. Un shot de vodka par là, une bouffée d'hélium par ci. Les flammes des briquets qui grésillent sur nos clopes, les talons cassés, les batailles de boules de neige, les bouts de gâteaux au chocolat. Un surplus de têtes qui tournent, de shots et de pillons. Un coup d'œil vers lui, on s'retrouve chez lui, blottit au chaud, à peine minuit trente. 
Lendemain difficile. Gueule de bois tu crois ? Eh non. C'était la crève. Un reste d'alcool mélangé à un monaco de paracétamol, aspirine, anti-inflammatoire et blablabla. Histoire de s'enfermer chez lui, de la musique à en faire trembler les murs, des fous rires à en voir des larmes aux coins des yeux, des papiers cadeaux qui craquent entre nos mains et une assiette remplie de Gnocchi. Des bribes de vidéos, quelques flashs.

Alors hier midi j'suis venue le chercher. Histoire de déjeuner sur l'avenue. Aujourd'hui aussi. Mais hier c'était pas une surprise. Alors j'ai traversé la boulangerie, et je l'ai tâtonné du pied jusqu'à ce que j'ai un sourire d'un jeune homme tout étonné. Et puis il a vu ma pièce. Celle que papa avait glissé sous mon assiette ce matin. Celle que s'en faire exprès j'ai donné à la boulangère contre mon junk menu. On avait la photo, il voulait la pièce. 
" Mmmh excusez moi, y'a moyen que je vous échange cette pièce de deux, contre celle qu'elle vous a donné ? C'est une spéciale deux mille huit alors.. "

On s'est posé, l'un en face de l'autre. Des morceaux d'anecdotes entre une gorgée de coca et deux frites. Et puis il m'a dit attends moi là, poses pas de question, je reviens. Et il est revenu, un paquet de skittles à la main & son fameux sourire de vainqueur.
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mercredi 10 février 2010

Pas vous ?

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Parce qu'on risque de se retrouver les fesses plantées dans la neige à chaque pas.
J'veux pas de neige. J'veux pas de neige ici. Là bas très loin je veux bien.
Et faudra dire au papa d'arrêter de me rapporter des souvenirs en journal. Parce que sur le journal c'est comme ci y'avait du sable et des rayons de soleil à cinquante degrés. J'me prendrais bien un coup d'soleil.
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mardi 9 février 2010

A part ça, tout va bien. Lyon et son histoire de neige qui tombe, tombe, tombe. Le lycée qui nous laisse nous enfouir pour louper une après midi de cours. Et même demain. Ca sent bon les vacances.

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Nos virées en voiture, histoire de fumer une clope la musique qui déborde des fenêtres. Histoire de prendre les virages comme un siphonné. Histoire de venir se garer devant le lycée. Histoire de se prendre des bosses à s'en décoller les neurones. 
Et puis il y a ces fameux mms. Lui et ses cours, moi et mon emploi du temps. Lui et mon foulard sur son oreiller, moi et les horaires de train. Et puis il y a eu celui là.

" J'ai faim. "
" Bouges pas, j'reviens. Gardes ton portable. "
" Ok. "

" J'prends quoi comme paquet de céréales alors ? "
" Aarf. Je savais que ta maison était grande mais à ce point. Ce sera Chocapic pour moi. "
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Un petit bout de mon lundi midi.

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lundi 8 février 2010

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Hier soir. Et ce panneau d'affichage qui me préoccupait. Il est arrivé, à traversé le passage piéton. Alors j'ai sorti l'appareil ; " Je t'attendais parce que tu vois, prendre une photo de ça, seule, ça le fait pas. Maintenant que t'es là, c'est in. "
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dimanche 7 février 2010

" I love the money money. I’m dripping dripping gold. I like to disco baby. You wanna kiss now baby? oh vodka vodka you. Your dressed to kill me kill me. So if I die tonight. "

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 Un lundi midi entre lui et maman. Un lundi avec des pauses de partout semées de miettes de bugnes. Un mardi court. Pour une fois. Un peu de fatigue, beaucoup de stress. Une histoire de contrôle de physique chimie affreusement affreux et de j'viens pas en allemand, flemme. Mercredi et son histoire de permis à treize heure trente. Enfin du soleil à se mettre en tee shirt petit pull dehors. Deux pago fraise, et une drôle de tête. Jeudi et ses deux heure de foot matinales. Parce que qui dis foot à huit heure dis gants, bonnets, chaussettes de ski, pull de laine, manches longues, écharpes et blablabla. Encore et encore des contrôles. 
"When nothing goes right, go left"
Quand on comprend " KPDP " au lieu de " capes et d'épées " on a toujours le droit au fou rire scientifique. Et quand la sonnerie de quatorze heure cinquante-cinq retentit. Je le vois, là, debout et face au portail. J'ai la tête enfouie dans des limites de fonctions et dérivées.

" Qu'est ce tu fous là ? T'as pas trois heures de contrôle Terry ? "
" Mmmh si. "
" Mais ? T'es venu comment ? "
" ... "
" Ooooh putain ! Tu l'as euuuu ! Yeees ! J'te l'avais dis bordel ! "
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First love.

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lundi 1 février 2010

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 J'veux pas aller à l'école.
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dimanche 31 janvier 2010

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" Si un vieux te demande ta place dans l'bus, donne lui. Mais ensuite assied toi sur ses genoux."
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The grief's always here.

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 Deux heures de football dès le réveil, avec quelques degrés négatifs histoire d'avoir les pieds congelés, les oreilles rouges et les doigts violets. Un ballon au visage, des coups de crampon, des coudes dans l'arcade et j'en passe. Et puis les cours se sont enchainés et on a filé au Starbucks du coin. Un cookie cream et deux chocolats viennois. Y'avait d'la nostalgie et du bonheur pleins les yeux. Et puis samedi est arrivé. Manifestations, monaco, café, crêpe & blablabla. Un tour au cinéma pour que la nostalgie déguerpisse et laisse place au martini. On s'est serré fort et on se les promis. Avant de repartir, moi et les nuggets, lui et les sauces, à travers les longs couloirs du métro.
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