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Vendredi soir, vacances. Ou les dix-sept ans d'Inès. Un shot de vodka par là, une bouffée d'hélium par ci. Les flammes des briquets qui grésillent sur nos clopes, les talons cassés, les batailles de boules de neige, les bouts de gâteaux au chocolat. Un surplus de têtes qui tournent, de shots et de pillons. Un coup d'œil vers lui, on s'retrouve chez lui, blottit au chaud, à peine minuit trente.
Lendemain difficile. Gueule de bois tu crois ? Eh non. C'était la crève. Un reste d'alcool mélangé à un monaco de paracétamol, aspirine, anti-inflammatoire et blablabla. Histoire de s'enfermer chez lui, de la musique à en faire trembler les murs, des fous rires à en voir des larmes aux coins des yeux, des papiers cadeaux qui craquent entre nos mains et une assiette remplie de Gnocchi. Des bribes de vidéos, quelques flashs.
Alors hier midi j'suis venue le chercher. Histoire de déjeuner sur l'avenue. Aujourd'hui aussi. Mais hier c'était pas une surprise. Alors j'ai traversé la boulangerie, et je l'ai tâtonné du pied jusqu'à ce que j'ai un sourire d'un jeune homme tout étonné. Et puis il a vu ma pièce. Celle que papa avait glissé sous mon assiette ce matin. Celle que s'en faire exprès j'ai donné à la boulangère contre mon junk menu. On avait la photo, il voulait la pièce.
" Mmmh excusez moi, y'a moyen que je vous échange cette pièce de deux, contre celle qu'elle vous a donné ? C'est une spéciale deux mille huit alors.. "
On s'est posé, l'un en face de l'autre. Des morceaux d'anecdotes entre une gorgée de coca et deux frites. Et puis il m'a dit attends moi là, poses pas de question, je reviens. Et il est revenu, un paquet de skittles à la main & son fameux sourire de vainqueur.
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