mardi 23 février 2010

Nil est morte.

 
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Il était 11h30. Coup de fil.
J'ai les yeux blindés, les joues inondées et le cœur qui fait des vrilles.
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Le tic tac de l'horloge d'à côté qui nous dis et nous re dis que le temps nous file entre les doigts. Alors on envoie une ribambelle de textos avec des petits sourires. On s'donne une heure, un lieu. On laisse échapper des rires juvéniles, on s'colle deux trois clopes aux becs et on marche. Quelques paroles en anglais que l'on chantonne, des airs de piano qui nous parcours le dos.
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mercredi 17 février 2010


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Une nuit blanche à tousser. Une nuit blanche à en avoir des abdos en béton et la voix rauque.
Un bus dans une heure et cinq minutes. Attendre derrière la porte de son cours d'italien, coincer ma main dans la sienne et filer sur la route, avec un air de musique qui nous transporte.
Jusque chez lui.
Ce soir on s'en va marcher sur les pavés du Vieux Lyon, quelques bouteilles , des fumées de cigarettes. Beaucoup de sourires, des regards décoiffés, des cendriers qui craquent, des bribes de conneries et boutades. Peut être que quelques shots et moins de tasses de café empêcheront la nuit blanche de reprendre le dessus. Qui rira bien, rira le dernier.
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" S'endormir à volant c'est très dangereux, s'endormir à vélo c'est très rare mais s'endormir à pied c'est très con. "
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mardi 16 février 2010

" Mi manchi, te e tuo sorriso. "

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Vendredi soir, vacances. Ou les dix-sept ans d'Inès. Un shot de vodka par là, une bouffée d'hélium par ci. Les flammes des briquets qui grésillent sur nos clopes, les talons cassés, les batailles de boules de neige, les bouts de gâteaux au chocolat. Un surplus de têtes qui tournent, de shots et de pillons. Un coup d'œil vers lui, on s'retrouve chez lui, blottit au chaud, à peine minuit trente. 
Lendemain difficile. Gueule de bois tu crois ? Eh non. C'était la crève. Un reste d'alcool mélangé à un monaco de paracétamol, aspirine, anti-inflammatoire et blablabla. Histoire de s'enfermer chez lui, de la musique à en faire trembler les murs, des fous rires à en voir des larmes aux coins des yeux, des papiers cadeaux qui craquent entre nos mains et une assiette remplie de Gnocchi. Des bribes de vidéos, quelques flashs.

Alors hier midi j'suis venue le chercher. Histoire de déjeuner sur l'avenue. Aujourd'hui aussi. Mais hier c'était pas une surprise. Alors j'ai traversé la boulangerie, et je l'ai tâtonné du pied jusqu'à ce que j'ai un sourire d'un jeune homme tout étonné. Et puis il a vu ma pièce. Celle que papa avait glissé sous mon assiette ce matin. Celle que s'en faire exprès j'ai donné à la boulangère contre mon junk menu. On avait la photo, il voulait la pièce. 
" Mmmh excusez moi, y'a moyen que je vous échange cette pièce de deux, contre celle qu'elle vous a donné ? C'est une spéciale deux mille huit alors.. "

On s'est posé, l'un en face de l'autre. Des morceaux d'anecdotes entre une gorgée de coca et deux frites. Et puis il m'a dit attends moi là, poses pas de question, je reviens. Et il est revenu, un paquet de skittles à la main & son fameux sourire de vainqueur.
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mercredi 10 février 2010

Pas vous ?

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Parce qu'on risque de se retrouver les fesses plantées dans la neige à chaque pas.
J'veux pas de neige. J'veux pas de neige ici. Là bas très loin je veux bien.
Et faudra dire au papa d'arrêter de me rapporter des souvenirs en journal. Parce que sur le journal c'est comme ci y'avait du sable et des rayons de soleil à cinquante degrés. J'me prendrais bien un coup d'soleil.
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mardi 9 février 2010

A part ça, tout va bien. Lyon et son histoire de neige qui tombe, tombe, tombe. Le lycée qui nous laisse nous enfouir pour louper une après midi de cours. Et même demain. Ca sent bon les vacances.

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Nos virées en voiture, histoire de fumer une clope la musique qui déborde des fenêtres. Histoire de prendre les virages comme un siphonné. Histoire de venir se garer devant le lycée. Histoire de se prendre des bosses à s'en décoller les neurones. 
Et puis il y a ces fameux mms. Lui et ses cours, moi et mon emploi du temps. Lui et mon foulard sur son oreiller, moi et les horaires de train. Et puis il y a eu celui là.

" J'ai faim. "
" Bouges pas, j'reviens. Gardes ton portable. "
" Ok. "

" J'prends quoi comme paquet de céréales alors ? "
" Aarf. Je savais que ta maison était grande mais à ce point. Ce sera Chocapic pour moi. "
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Un petit bout de mon lundi midi.

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lundi 8 février 2010

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Hier soir. Et ce panneau d'affichage qui me préoccupait. Il est arrivé, à traversé le passage piéton. Alors j'ai sorti l'appareil ; " Je t'attendais parce que tu vois, prendre une photo de ça, seule, ça le fait pas. Maintenant que t'es là, c'est in. "
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dimanche 7 février 2010

" I love the money money. I’m dripping dripping gold. I like to disco baby. You wanna kiss now baby? oh vodka vodka you. Your dressed to kill me kill me. So if I die tonight. "

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 Un lundi midi entre lui et maman. Un lundi avec des pauses de partout semées de miettes de bugnes. Un mardi court. Pour une fois. Un peu de fatigue, beaucoup de stress. Une histoire de contrôle de physique chimie affreusement affreux et de j'viens pas en allemand, flemme. Mercredi et son histoire de permis à treize heure trente. Enfin du soleil à se mettre en tee shirt petit pull dehors. Deux pago fraise, et une drôle de tête. Jeudi et ses deux heure de foot matinales. Parce que qui dis foot à huit heure dis gants, bonnets, chaussettes de ski, pull de laine, manches longues, écharpes et blablabla. Encore et encore des contrôles. 
"When nothing goes right, go left"
Quand on comprend " KPDP " au lieu de " capes et d'épées " on a toujours le droit au fou rire scientifique. Et quand la sonnerie de quatorze heure cinquante-cinq retentit. Je le vois, là, debout et face au portail. J'ai la tête enfouie dans des limites de fonctions et dérivées.

" Qu'est ce tu fous là ? T'as pas trois heures de contrôle Terry ? "
" Mmmh si. "
" Mais ? T'es venu comment ? "
" ... "
" Ooooh putain ! Tu l'as euuuu ! Yeees ! J'te l'avais dis bordel ! "
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First love.

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lundi 1 février 2010

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 J'veux pas aller à l'école.
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