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Lundi et deux heures et demies de français. Rendez vous avec les filles, un brin de shopping, deux, trois verres d'alcool. Un verre de martini et de smirnoff au Karma, une fiole de vodka et quelques gouttes de coca. Les trottoirs qui bougent, des rires qui s'échappent et un cocktail à l'Angèle avec les garçons. Une heure du mat' sonne. Trois paires de ballerines, un taxi et une nuit noire dans les rues de Lyon. Un bout d'appartement, des têtes qui tournent. On s'endort sur les coups de sept heures pour en dormir trois. Mardi et deux heures et demies de français. Je file retrouver Marie, et les garçons. Grève d'alcool, " Cocas s'il vous plait. " Et puis chacun file de son côté. Mercredi et deux heures et demies de français. Un, deux cafés avec lui. Un bout sur les quais de la Saône. Et Graff qui se prend une porte. Jeudi et les deux dernières heures et demies de français. Un test, un vingt sur vingt. Je file avec l'amoureux. Dans quelques heures deux mille dix est là, bouteilles de vodka, champagne et blablabla. J'enfile ma robe bleue avec ses épaulettes, un collant noir et une paire de dix centimètres. " Tu l'as fais ou ton nouvel an? " - " Près d'une bassine et toi? " Au fin fond de la campagne, des traces de talons dans la terre, des verres remplis à rabord dans chaque main. Quelques flashs, beaucoup de cris, il était minuit. Alors le lendemain, c'est une énorme gueule de bois. & papa qui rigole de ma tête. Alors à peine réveillée j'enfile le premier jean et je repars prendre un bus. Sa tête enfouie dans mon cou, sa main dans la mienne et tous ces sourires. Laure qui débarque à vingt heures et quelques, et c'est reparti pour une nuit à fuir. Six dans une petite voiture, et six enfouis dans les fauteils. Les coups de stress, Vertige et Esther au milieu d'un paquet de Cookie crisp. On file à cinq heures au beau milieu des bois, les craquements et les bruits de la nuit, au milieu d'un cri strident dans les oreilles de Laure. Le coeur qui bat, & le taxi qui arrive. On en aura mangé des tranches de jambons à six heures du matin. Dix heures, onze heures, midi, treize heures.. On repart prendre un bus, le ventre vide. Alors je rejoins Lu histoire d'aller enfin manger mes nuggets. Un café, quelques cigarettes allumées et enfin une vraie nuit. Dimanche est là, des petits pains pleins la table et une grande tasse de café. Rendez vous à quinze heures trentes, Pignol, Ecully. Des photos les doigts gelés, des échanges de gants et des pieds qui piétinent sur place. Lundi est arrivé, des centimètres et des centimètres de neige. Les trottoirs qui glissent, des capuches pleins l'avenue. J'ai finis l'Etranger, blottie contre un fauteil au coin d'un café. J'ai engloutit mon chocolat chaud et mon livre, un marque page à la poubelle. Cinq arrêts de métro, quelques mètres et Lucas qui sort de cours. Deux muffins, deux cafés. Et demain les cours reprennent. J'ai un réveil à réactiver.
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