vendredi 9 octobre 2009

Highway 20 ride.

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Deux semaines. Deux semaines remplies de contrôles, d'interrogations et de projets à droite à gauche. Des pages d'agendas remplies de fluo, de gribouillis et d'onomatopées. Déjeuner entre une maman et mon A. Un petit de trente septembre dans les bras d’un amoureux, God save les Françaises est parti dans sa pochette Longchamp et moi au lycée. Les jours s’enchainent, le temps nous file entre les doigts. On dit que, on dit que et puis il est trop tard. Alors on boit un petit café entre amis, histoire de penser à autre chose. On se promène dans les rues de Lyon quand la grève veut bien s’arrêter. On fait signer les premiers relevés, on s’envoi les devoirs maison, on s’fait des blagues. Mais rien ne fait. Les cernes, les bâillements, les coups de stress incessants, les clopes qui s’accumulent et les poubelles qui explosent de gobelets cafeinés. Maman et ses smoothies différents quotidiens, les rendez vous par ci par là. Quelques sacs de shopping et beaucoup de bouquins qui trainent sur les tables de nuit. L’esprit fait des vas et viens, ces histoires de compositions, d’étude de texte, d’une dizaine de pages écrit en moins d’une demie heure. Les pages croulent sous la dose d’encre et d’effaceur, les premières larmes. On entend les bips continuels des carte de bus, les bises du matin, les clics clics des stylos billes et les talons qui cognent sur le carrelage. Les photocopies qui volent, les classeurs qui s’ouvrent et se ferment, les plateaux de self à moitié mangés. Se retrouver assis derrière un bureau, entourés des autres, à gratter et à gratter, se dire que dehors il pleut encore. Mais qu’il y a moins de cinq semaines on avait les pieds dans le sable chaud, qu’on avait du soleil plein les yeux.
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