mercredi 28 octobre 2009

Baba O'Reily.

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 Des matins remplis de cours, de cafés clopes et de gribouillis. Des allés retours en ville, histoire d'un brin de shopping, d'un café. Un tour chez Häagen Dazs, de la musique qui déborde des fenêtres et quelques clichés par ci par là. Encore sept jours de sourires.
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dimanche 25 octobre 2009

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On retrouve ce que l'on oublie, 
mais pas ce que l'on perd.
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The funeral. Of a love.

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 Un mercredi rempli de paperasses, de cahiers, de stylos billes et de fiches bristol. Cafés sur cafés, clopes sur clopes. J'ai le cerveau qui flanche. Un jeudi plein de contrôles, un jeudi pluvieux, un jeudi déprimant. On part feuilleter des archives, déchirer des pages de magasines, mettre Band of horses en boucle, sentir les larmes monter et le passé nous envahir. Les vacances nous tombent dessus, on s'installe sur une terrasse, on échange les derniers ragots. Un soupçon de musique au creux des oreilles, des envies, et des étoiles pleins les yeux.
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mardi 20 octobre 2009

Les Experts.

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Parce que le lundi commence par une interrogation de maths. Parce qu'il y a la rue des forces à côté de la rue de la gerbe, là bas, à Cordeliers. Parce qu'il faut se dire que si l'amour est parti, l'amour est partout.
Alors le temps file, trépasse et s'efface au fil du temps. Que le gâteau du bonheur a dit "tes valeurs sont bonnes, ne t'écarte pas du chemin". Dans moins de soixante-douze heures, les vacances seront là, devant nos yeux et entre nos mains. Presque imperceptible, mais les cafés clopes à dix heures, les restaurants à une heure, les sessions shopping toute l'après midi entre coupées d'un martini citron ou bien d'un Pago, des soirées péniches et copains-copines, seront là pour nous les faire sentir. On pourra s'enrouler dans nos couettes et envoyer balader le réveil.
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samedi 17 octobre 2009

Mind Chaos & fin de l'épisode 2.

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On ressort les gros manteaux hivernales,les écharpes et les premiers morceaux de gants. Le vent qui nous fouette le visage, les cheveux qui s'intercalent devant nos yeux. On prend un siège de bus avec le chauffage dessous en option, et puis on attend le dernier moment avant de se lever. On attend les premières vacances, pouvoir changer l'heure du réveil, boire des cafés longs enfouis dans des fauteuils de velours, faire des restaus et boire des martinis blancs. Feuilleter des magasines, trimballer des sacs de shopping, revivre.

Ouate ze feuque?
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dimanche 11 octobre 2009

GSLF et les scientifiques.

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- Are you OK ? lui ai-je demandé.
- Oui. (Elle me répondait toujours en français.) Et toi, Paul ?
- Oui, mais j'ai bien envie de lui faire avaler ses lunettes de soleil de frimeur, à ce type.
- Non, tu ne peux pas faire ça. Tu es anglais. Tu dois montrer ton flegme.
- My phlegm ?
 
Il y a un bon moment que ce bouquin est fermé bouclé et entre les mains d'un autre. Mais des bribes de souvenirs s'échappent, notés au coin d'une feuille.
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Song away.


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L'amour est à sens unique.

Un week end plein d'émotions, de neveu et nièce, de gâteaux au chocolat, 
de dessins, de traces de feutre, de bisous.
Quelques clichés, beaucoup de rire et encore des devoirs.
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vendredi 9 octobre 2009

Un foulard Cartier, un pshit d'Insolence.

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  " Dépêches toi de succomber 
à la tentation
avant qu'elle ne s'éloigne. "
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Highway 20 ride.

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Deux semaines. Deux semaines remplies de contrôles, d'interrogations et de projets à droite à gauche. Des pages d'agendas remplies de fluo, de gribouillis et d'onomatopées. Déjeuner entre une maman et mon A. Un petit de trente septembre dans les bras d’un amoureux, God save les Françaises est parti dans sa pochette Longchamp et moi au lycée. Les jours s’enchainent, le temps nous file entre les doigts. On dit que, on dit que et puis il est trop tard. Alors on boit un petit café entre amis, histoire de penser à autre chose. On se promène dans les rues de Lyon quand la grève veut bien s’arrêter. On fait signer les premiers relevés, on s’envoi les devoirs maison, on s’fait des blagues. Mais rien ne fait. Les cernes, les bâillements, les coups de stress incessants, les clopes qui s’accumulent et les poubelles qui explosent de gobelets cafeinés. Maman et ses smoothies différents quotidiens, les rendez vous par ci par là. Quelques sacs de shopping et beaucoup de bouquins qui trainent sur les tables de nuit. L’esprit fait des vas et viens, ces histoires de compositions, d’étude de texte, d’une dizaine de pages écrit en moins d’une demie heure. Les pages croulent sous la dose d’encre et d’effaceur, les premières larmes. On entend les bips continuels des carte de bus, les bises du matin, les clics clics des stylos billes et les talons qui cognent sur le carrelage. Les photocopies qui volent, les classeurs qui s’ouvrent et se ferment, les plateaux de self à moitié mangés. Se retrouver assis derrière un bureau, entourés des autres, à gratter et à gratter, se dire que dehors il pleut encore. Mais qu’il y a moins de cinq semaines on avait les pieds dans le sable chaud, qu’on avait du soleil plein les yeux.
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